Notre top 3 des restaurants en Guadeloupe

La cuisine caribéene réveille les palais les plus exigeants… tour d’horizon de nos restaurants préférés en Guadeloupe.

03/2023

Restaurants en Guadeloupe : cuisine des tropiques et héritage culturel !

La cuisine caribéene réveille les palais les plus exigeants : relevée, pimentée même, en sucré salé, les plats typiques de la Guadeloupe portent en eux la promesse d’une cuisine ensoleillée aux saveurs métissées au fil du temps. Voyage avec vue, vous présente trois des restaurants les plus en vue de l’archipel. Continuez votre lecture ensuite sur notre sélection d’hôtels / gîtes avec vue en Guadeloupe.

1. Au bon vivre – Terre-de-Haut (Les Saintes)

Amateurs de bonne cuisine ; vous êtes au bon endroit. Au bon vivre on sait recevoir, on sait ce qui est bon et on sait fait plaisir à ses hôtes. Ce restaurant gastronomique a pris ses quartiers dans une ancienne maisonnette créole toute de pierres vêtue dans le joli village de Terre-de-Haut. Le bon goût se retrouve partout : dans la décoration cosy, le délicieux patio aéré et les assiettes délicates aux goûts justes et aux cuissons millimétrées.

La carte minimaliste est garante d’une fraîcheur à toute épreuve, seule la pêche du jour se retrouve dans les casseroles. Le midi, le fish corner propose des assiettes gorgées d’iode et de végétal. Côté carné, nous recommandons le cochon cuit à basse température au fondant exceptionnel. Travailler dans le respect de l’environnement est le parti pris des propriétaires, engagés dans une démarche éco responsable : pas de surpêche, on se limite aux produits locaux et on réduit ses déchets plastiques.

Si vous êtes un tantinet joueur, optez pour le menu surprise ; faites-nous confiance elle ne peut qu’être excellente. Tout comme l’addition : toute douce compte tenu de la qualité. Le seul risque est de devenir addict.

Pour y aller : Au bon vivre, 30 Rue Jean Carlot – Terre de haut les Saintes – St François

2. Le Rhumarin – métissage ensoleillé (St François)

Vous l’aurez deviné, le jeu de mot laisse présager un heureux mariage entre la Caraïbe et la Provence, une cuisine forcément gorgée de soleil aux arômes inédits.

Posé sur le lagon au cœur de st François, ce joli restaurant ouvert sur le turquoise a adopté une décoration bohème aux douces tonalités pastel, chère aux Caraïbes.

La vue porte jusqu’à Marie Galante,. Ici « vous êtes ailleurs ». Telle est la volonté du Rhumarin : faire voyager au travers de plats faits maison alliant truffes varoises aux langoustes du coin, dorades en croûte d’herbes de Provence accompagnées de ratatouille et de purée de patate douce. La carte s’étoffe de côtes de Provence et de vins corses. Une belle adresse conviviale de standing.

Pour y aller : Le Rhumarin, 12 Rue de la République 97160 St François

3. O’z Epices – Jimmy Bibrac : le goût des origines (Bouillante)

La cuisine de ce restaurant de standing est tenue de main de maître par l’audacieux Jimmy Bibrac., ce magicien d’Oz’ aux talents culinaires inégalés à Basse Terre.

C’est à Bouillante, en haut de la falaise qu’on se régale des spécialités d’une mer généreuse, version bistronomique. La demeure créole rouge et blanc ouverte sur l’extérieur propose une ambiance feutrée au mobilier de bois clair et une carte allant aux essentiels : on y retrouve tous les marqueurs culinaires antillais d’un chef bien décidé à défendre sa culture et la nature « Bokaz » (du jardin). Le Bœuf boucané se décline en deux services, les poissons en tartares.

Un laboratoire entre terre et mer comme aime le rappeler le Chef Jimmy Bibrac qui mêle les plantes médicinales, véritables alicaments aux produits de la mer : « La force du goût vient de nos origines » tel est son credo.Un panache terre mer qu’on prend le temps de déguster avec vue. Les impatients passez votre chemin …

Pour y aller : O’z Epices – Jimmy Bibrac Falaise – 97125 Bouillante

La cuisine en Guadeloupe

Aux fruits et légumes tropicaux et aux fruits de la mer, on mêle les influences métropolitaines. Ainsi, les crêpes sont (aux Saintes) fourrées au poisson ; la morue est relevée au piment. Ajoutez-y un avocat et de la farine de manioc et l’on obtient l’emblématique Féroce d’avocat.

Chaque île y va de sa spécialité : Marie Galante invente le Bébélé, sorte de soupe de tripes et de bananes vertes, une recette issue de l’esclavagisme. On mangeait alors les abats de bœufs, – les pièces les moins nobles laissées par les maîtres aux esclaves – agrémentés au petit bonheur la chance : la soupe, étaient enrichie de boulettes de farines, les dombrés qui se dégustent aujourd’hui à la sauce tomate et aux ouassous, la crevette géante locale.

Le colombo lui est un héritage indien, un épice venu de loin pour assaisonner poulet, poisson ou cabri, la chèvre locale. Le moltani est un autre met indien, à base de lentilles et de moringa.

N’oublions pas les accras dont la popularité dépasse les frontières des Antilles. Version crevette, morue ou veggie, les petits beignets font fureur lors des apéros d’ici et d’ailleurs, accompagnés de boudins créoles.

Aux Saintes, on goûte au tourment d’amour, cette pâtisserie fourrée à la confiture de banane ou de goyave tandis qu’à Marie-Galante, on se sucre le bec aux cacas bœuf, ces gâteaux bruns à la coco et au sirop de canne au nom moins engageant que ses saveurs.

Les kassav, sortes de crêpes de manioc, se dégustent aussi bien sucrées que salées accompagnées d’un rhum pays arrangé ou nature.

Autant dire que les menus locaux ne manquent pas de punch et les chefs guadeloupéens, d’idées devant tant de spécialités à revisiter selon l’humeur de la maison.

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